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Le livre Audio en haut de l’affiche

Au rez-de-chaussée, les stands d’une quinzaine d’éditeurs de livres audio. A l’étage, des animations se succèdent, pour petits et grands.Le Conservatoire de Montreuil a accueilli le 7 juin le premier salon exclusivement consacré au livre audio.


4_festival_de_lecture_vox_2104_2.jpgIci, les Éditions des Femmes, militantes féministes. Là, de grands représentants de l’édition du livre audio, comme Gallimard et Audiolib. Regroupés, plus loin, les éditeurs jeunesse (Benjamin Médias, les éditions des Braques, l’école des loisirs…). Et ailleurs encore, Lire dans le noir, ou De Vive voix, qui ose proposer des conférences scientifiques sur des thèmes pointus ; et les éditions Oui dire, spécialisées dans la production de disques de contes, et qui offrent une place de choix à la tradition orale. La plus grande qualité de ce salon aura été de pointer la désormais toujours plus grande diversité du livre audio et une certaine complémentarité du travail des différents éditeurs.

En amont de ce salon, en guise de mise en bouche, le comédien Bertrand Suarez Pazos a donné au cinéma voisin Le Méliès la lecture de trois textes, dont il n’a révélé titre et auteur qu’après les avoir dits, tous écrits par des auteurs du XIXe siècle: Edgar Allan Poe (Le Cœur révélateur, traduit par Baudelaire, Jean Richepin (Les Morts bizarres) et Victor Hugo (Booz endormi. Tiré de La Légende des Siècles).
Plongés dans une obscurité presque totale, ses auditeurs se sont régalés de mots, certains assistant pour la première fois à une lecture dans le noir, tous tentés par l’envie de faire à nouveau l’expérience. Chacun l’a vécue à sa façon, l’un disant avoir rencontré des difficultés à se concentrer sans support écrit, une autre, au contraire, s’étant surprise à être très attentive.

3_festival_de_lecture_vox_2104_2.jpgBertrand Suarez Pazos, pour sa part, aime lire des textes aux autres. Il le dit et cela s’entend: « Ce que j’aime dans la lecture, c’est que le jeu ne l’emporte pas. En lisant, on est dans la transmission. Au contraire, lorsqu’on dit un texte connu par cœur, on bascule dans le spectacle. « 
Sa voix, modulée différemment d’un récit à l’autre, nous a emportés dans ces récits fantastiques et contes qu’il a choisis et le lâcher prise était complet. L’occasion, s’il en était besoin, de souligner à nouveau que la lecture à voix haute est riche de bienfaits pour tous les auditeurs, et pas seulement pour les personnes empêchées de lire.
Le choix des textes, qu’il ne voulait pas révéler à l’avance, a été guidé par la volonté de Bertrand Suarez Pazos de « lire dense » et par son goût plus prononcé « pour les tragédies que pour les comédies »: « J’aime les textes dont on va se souvenir. » Pari réussi!

Le compte rendu de cette journée par nos amis de Book d’Oreille


Revivez la lecture de Bertrand Suarez Pazos au Mélies

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