Hélène Ducharme, Maya Angelou et Laurent Gaudé, lauréats du Prix France Culture Lire dans le noir 2023
Après un mois d’écoutes des œuvres en lice, le jury constitué de plus de 400 auditeurs et internautes a voté et attribué les Prix aux lauréats dans les 3 catégories :
Hélène Ducharme pour Amondo, fils du baobab (Ed. La montagne secrète), catégorie Jeunesse
Laurent Gaudé pour Chien 51 (Ed. Actes sud), catégorie Fiction
Maya Angelou pour Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage (Ed. Edition des femmes), catégorie Non-fiction
Depuis 14 ans, le Prix du livre audio France Culture / Lire dans le noir récompense chaque année, grâce au vote des auditeurs et internautes, les meilleurs « livres à écouter » parus dans l’année.
- « Amondo, fils du baobab », lu par Widemir Normil, Sharon James et Philippe Racine aux éditions La Montagne Secrète remporte le prix dans la catégorie Jeunesse.
En Afrique de l’ouest, un baobab gigantesque s’élève au centre d’un village. En y enfouissant profondément ses racines, il donna naissance à une histoire. Au cœur de cette histoire apparaît Amondo, fils du baobab, dit « le rassembleur ». Lui seul peut redonner espoir aux habitants du village en libérant la source d’eau du mauvais sort que lui avait jeté le soleil.
- “Chien 51 ”, lu par Jacques Bonnaffé aux éditions Actes Sud remporte donc le prix du meilleur livre audio dans la catégorie fiction.
Une enquête policière classique menée dans une Grèce rachetée et divisée en zones pour séparer les populations selon leur utilité à l’entreprise et leur poids économique, une dystopie effrayante…
- “Je sais pourquoi chante l’oiseau en cage”, lu par Barbara Hendricks aux Editions Des femmes remporte le prix dans la catégorie non-fiction.
L’histoire de Marguerite Johnson, dite Maya, petite fille élevée par sa grand-mère paternelle, nous fait vivre et ressentir les joies et drames d’une enfant noire, de sa famille et de toute une population des Etats Unis. La description de la vie dans les ghettos noirs d’une petite ville comme Stamps ou d’une grande ville comme San Francisco nous apprend l’essentiel sur ce début de siècle aux Etats Unis. Nous nous rendons réellement compte de ce que le mot ségrégation signifiait alors. Ce livre dénonce le racisme mais il montre aussi avec justesse que personne n’est parfait.