Brèves

A Marseille, aidez à sauver un fonds d’ouvrages en Braille

L’association la Luciole fait appel à toutes les bonnes volontés pour sauver une partie du fonds d’ouvrages en Braille du Comité local de l’Association Valentin Haüy. Mobilisez-vous, il y a urgence !

Pour contacter La Luciole :

Tél. : 04 88 04 27 03
Mobile :06 81 13 24 68
E-mail : laluciole-marseille@club-internet.fr
Site : www.laluciole.asso.fr

L’email envoyé par Mme Lombard de l’association la Luciole

Bonjour,

Je souhaite attirer votre attention sur un fait culturel en passe de se
produire à Marseille, et qui navrera le coeur de tous ceux qui aiment
les livres.

Il y a quelques mois en effet, le Comité de Marseille de l’Association
Valentin Haüy a changé de locaux.
Faute de place, le fonds de sa Bibliothèque Braille, près de 7600
volumes représentant plus de mille ouvrages, pour la plupart transcrits
à la main par des bénévoles, n’a pas pu être intégré dans ce nouveau lieu.
L’activité de bibliothèque a été brutalement interrompue, et les
ouvrages sont en souffrance dans l’ancien local.
Ce local est désormais vendu,  il doit être libéré le 10 novembre.
Passé ce délai tout ce qui s’y trouve, livres compris, sera débarrassé
par un transporteur, autant dire voué à la destruction.

Certains lecteurs ont récupéré des ouvrages, difficile de dire combien
de volumes ont ainsi déjà été sauvés, un cinquième du fonds, peut-être
un peu plus.
Les bénévoles chargés d’accueillir les gens n’ont pas vraiment noté au
fur et à mesure des enlèvements, pris qu’ils sont par la consternation,
l’urgence et l’ampleur de la tâche.

Mais il est clair que la majeure partie du fonds reste en souffrance rue
Aldebert, et disparaîtra donc corps et biens si aucun fait nouveau
n’intervient dans  les jours prochains.

Nous sommes quelques-uns à ne pas nous résigner à cette fatalité.
Il nous paraît inconcevable que ce patrimoine réuni sur presque un
siècle disparaisse ainsi.
Ce serait un scandale, une oeuvre digne des pompiers pyromanes de
Fahrenheit 451 !

Il n’est pas possible  que dans une ville comme Marseille, il ne se
trouve pas un local libre où le fonds braille restant puisse être stocké
au moins quelque temps, dans l’attente d’une solution plus pérenne.
Qu’il s’agisse d’un prêt gracieux, ou d’une location à coût modique.
Ou même d’un local commercial si nous pouvons réunir des dons ou prêts
de partenaires en plus de nos fonds propres, hélas insuffisants pour ce
genre d’opération.

J’ai contacté l’Institut des Jeunes Aveugles, sa nouvelle Directrice Mme
Farré s’est montrée intéressée par la récupération de certains ouvrages,
en vue de mettre en place un centre de ressources ouvert sur l’extérieur.
Mais elle est en congé jusqu’au 4 novembre, et ensuite, le délai sera
vraiment court pour lui permettre d’entreprendre quelque chose…

J’ai aussi contacté quelques élus du Conseil Général, mais bon, nous
savons tous le temps que prend ce genre de démarche…

Donc je tente auprès des réseaux associatifs, et des particuliers, la
mobilisation de la dernière chance.

Notre projet vise à :
– sauvegarder d’urgence le fonds braille restant rue Aldebert
– procéder posément à un inventaire de ce patrimoine commun de tous les
lecteurs francophones pratiquant le braille,
– faire redémarrer la Bibliothèque, avec les ouvrages en bon état issus
de l’inventaire ou récupérés par des particuliers ; ceci avec d’autres
partenaires, dont l’AVH si elle le souhaite
– envoyer les livres qui sont particulièrement bien représentés en
France, à des associations étrangères qui en feront la demande,
– offrir les vieux livres à des artistes pour qu’ils les valorisent dans
leurs créations

S’il vous plaît, si vous pouvez nous soutenir de quelque façon que ce
soit, contactez-moi !

Merci de votre attention.

Cordialement,

Dorothée Lombard
Présidente de l’association la Luciole

 

 


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