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La Belgique, autre terre de développement du livre audio

 


drapeau-belge-70-x-100-cmEn France, le livre audio sort peu à peu de l’anonymat et n’est plus réservé aux seuls enfants et non-voyants. Et en Belgique ?

Valérie LevySoussan, directrice de la maison d’édition Audiolib assure que le marché se développe outre-Quiévrain :

«  En 2014, le marché a progressé de 35 %. En 2015, il y a eu ensuite un tassage. En 2016 il y a un nouveau rebond, que l’on constate dans l’activité des distributeurs. L’essor du livre audio s’explique principalement parce que la Belgique francophone est très encline à adopter des nouveaux usages, on l’a vu sur d’autres sujets et pratiques numériques. La presse évoque régulièrement là-bas les livres audios, ça joue également et par ailleurs c’est un petit pays, le bouche-à-oreilles fonctionne rapidement »

studio 5 sur 5Installé en Belgique depuis 30 ans, le studio 5 sur 5 est spécialisé dans la post-production sonore de films de fiction pour le cinéma et la télévision, les fonds musicaux de musées mais aussi la production de livres audios. Ce studio, qui collabore avec Audiolib, a reçu de nombreuses récompenses, notamment les prix de la Plume de Paon, d’Audiolib, de Lire dans le noir, et de l’académie Charles-Cros.

Son fondateur Jean-Jacques Quinet, confirme l’augmentation de l’intérêt pour le livre audio en Belgique :

« Audiolib organise chaque année des rencontres entre les libraires et les acteurs de la filière, ça permet de discuter, de se connaître mieux et de travailler ensemble. Ca a contribué en partie au réassortiment dans les magasins. Les livres audios sont plus visibles. Je suis assez militant de l’idée d’associer les livres audios et les livres papiers en rayon, plutôt que de créer un rayon spécifique. Ca permet de découvrir ces livres sans avoir eu au préalable une intention d’achat, ça peut donner l’idée d’achat. »

Livres-audio-audiociteUn intérêt que l’on sent également du côté de l’offre gratuite. Le site audiocite.net propose gratuitement des livres du domaine public ou d’auteurs contemporains (avec leur accord et une licence de type « copyleft » qui autorise la diffusion) lus par des lecteurs bénévoles. Son webmaster Frédéric Taulère nous a répondu par mail que :

« L’intérêt est là et ses raisons semble variés : plaisir de l’écoute, manque de temps pour la lecture classique, personnes âgées qui ne peuvent plus lire, non et mal voyants, personnes souffrant de dyslexie ou dysorthographie … ».

Leur site reçoit 1500 visiteurs par jour en moyenne, principalement pour les rubriques romans, charme, science-fiction, nouvelles.


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