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Le bel éloge du livre audio par un journaliste britannique

Le quotidien britannique The Guardian consacre un très bel article aux livres audios, et à leur essor lors des dernières mois. Son auteur, le journaliste Alex Preston, détaille comment ces livres audios l’ont accompagné et aidé pendant l’année 2020. Et notamment quand il a été touché par le Covid-19 en avril et qu’il a passé trois semaines allité. Pendant ses moments de répit, il a écouté plusieurs livres audios : « J’ai lu des romans que j’avais déjà lu avant – Carry On, Jeeves, A Month in the Country, The Secret Diary of Adrian Mole, Aged 13¾ and Cold Comfort Farm –et c’était comme avoir de vieux amis avec moi pendant ces moments où je toussais dès l’aube. La familiarité des mots et l’intimité d’avoir la voix de quelqu’un dans mes oreilles m’ont apporté un énorme réconfort pendant ces moments effrayant. J’ai même réussi à rire une ou deux fois ».

A partir de cette expérience personnelle, l’auteur a enquêté sur le succès des livres audios. Il rappelle que leurs ventes ont augmenté dans le monde de 25 à 30% par an au cours des trois dernières années. Et que ce succès ne porte pas préjudice aux ventes et aux lectures de livres imprimés, au contraire : « Les livres audio semblent atteindre des personnes qui étaient auparavant complètement éloignés des livres, mais qui dévorent maintenant ce nouveau support ».

Alex Preston interview Duncan Honeyman, acteur clé de la stratégie des livres audio chez Penguin Random House, qui lui confirme que l’épidémie a encouragé les écoutes de livres audios dans de nombreuses régions du monde. Ce dernier explique : « Écouter une voix nous lire un livre est une chose vraiment intime et réconfortante. Cela a offert une connexion humaine à un moment où beaucoup de gens se sentaient isolés les uns des autres. »

Sean McManus, directeur du contenu chez Audible, lui apprend de son côté que les lecteurs de livre audio penchent de plus en plus pour la non-fiction, en particulier « les histoires qui explorent les questions d’égalité et de privilège de race ou de genre ». Une tendance positive, à suivre bien sûr dans les mois qui viennent en Grande-Bretagne et bien sûr en France.


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