Le retour des Contes Tsiganes
Une comédienne qui passe de la narration à l’incarnation de tous les personnages et une violoncelliste qui tire tous les partis de son instrument font battre le cœur de contes résolument vivants. À ne pas manquer au cours de la tournée qui débute le 24 octobre.
La comédienne Béatrice Vincent de la Compagnie du Chameau et la violoncelliste Elisabeth Ulric ont pioché leur inspiration dans les contes traditionnels tsiganes pour transporter les spectateurs (à partir de 6 ans) dans un monde imaginaire fabuleux.
Chaque représentation commence par “La Prière de la femme tsigane pour ses enfants” et enchaîne avec un premier conte : Yachko et la mort. Un jour qu’il marchait, tranquille, le jeune Yachko se voit offrir un sac magique qui lui permet d’enfermer ce qu’il veut dans le précieux baluchon, d’un simple « va dans le sac ! » Ainsi se procure-t-il de la nourriture et se débarrasse-t-il du dragon qui retient une princesse prisonnière. Le sac lui permet également d’éloigner La Mort et il finira par y enfermer sa vieillesse pour revenir épouser la princesse qu’il a délivrée.
Le spectacle s’achève par un second conte qui varie selon les publics.
Les enfants de 5 à 8 ans se voient conter Kalebala, soit l’histoire d’une jeune fille à la chevelure d’or qui fait don de la fortune et de la musique au peuple tsigane.
Les plus grands et les familles ont le droit à La Poule, soit l’histoire d’un courageux Tsigane qui, pour délivrer une jeune fille sous l’emprise d’un sortilège qui lui fait prendre la forme d’une vilaine poule 23 heures sur 24, doit l’épouser sous sa forme animale. Évidemment, le mariage est vivement critiqué dans la communauté mais il se trouve que la jeune fille « poulifiée » n’est autre que la fille du roi des Tsiganes…
Béatrice Vincent conte ces histoires merveilleuses, en même temps qu’elle endosse successivement tous les rôles : Yachko, la vieille, le Roi, La Mort, La Poule… Pendant qu’Elisabeth Ulric dégaine son archet pour jouer des airs traditionnels tsiganes avant de taper sur son instrument, de triturer ses cordes… pour rythmer les actions des personnages et donner un univers sonore à ces contes traditionnels.
> Tout le bien qu’en pense la presse…
Télérama :
TT « Ce duo est un tel ravissement que les passages sans musique ne font qu’attiser l’impatience de réentendre la voix de la récitante mêlée aux notes de l’instrument. »
Carène Verdon
Pariscope :
« Ce spectacle poétique est tout simplement génial, les enfants comme leurs parents suivent nos deux jeunes femmes les transporter doucement, dans leur monde. »
Caroline Munch
20 Minutes :
« Au fond d’une forêt de diamants ou autour d’une soupe d’épluchures de pomme de terre, le dépaysement est au rendez-vous de ce spectacle chaleureux, habillé de musique et de malice. Entre le merveilleux le plus fou et les situations les plus prosaïques, l’imaginaire tourbillonne. »
La Montagne :
« Une mise en scène simple pour un spectacle exceptionnel. »
> Les Contes Tsiganes en tournée dans toute la France à partir du 24 octobre
– Du 24 octobre au 2 novembre à l’Aktéon théâtre de Paris (11, rue du général Blaise dans le 11e arrondissement). Représentations du lundi au vendredi à 17h30. Tarifs : 9 euros, 8 euros pour les enfants et 6 euros pour les groupes. Réservations au 01 43 38 74 62.
– Le 9 novembre à L’Espace Caravelle à Meaux.
– Les 17 et 18 novembre au théâtre Jean Vilar de Suresnes.
– le 30 novembre à Savigny-sur-Orge.
– Les 2 et 3 décembre à Montguers dans la Drôme.
– Le 10 décembre à 15h30 au Moulin à Roques-sur-Garonne. Tarifs : 6 euros, 4 euros pour les enfants.
